Au détour de mes errances Web, j’ai découvert une innovation qui a
débridé mon imagination…
Le magasin C&A de Sao Paulo au Brésil a mis à disposition de ses
clients des cintres Facebook qui leur permettent de liker ou pas tel ou tel vêtement
!
INCREDIBEUL !
L’idée :
- Cintres électroniques connectés à Facebook
- Bâtir une e-réputation aux articles
- Permettre aux clients de suivre en temps réel le nombre de “like” attribués à chaque article et ainsi influencer leur(s) achat(s).
- Mise en place d’une application Facebook « Fashion Like »
- Permet de liker les produits pour faire grimper les scores affichés sur les cintres en boutiques
Pour rappel :
C&A est une marque et un distributeur de prêt à porter. L'enseigne présente dans 20 pays au travers de ses 1 400 magasins accueille chaque jour en moyenne 2 millions de clients.
Les + :
- Avantage concurrentiel
- Démarche innovante et tendance
- Innovation qui surfe sur la tendance des réseaux sociaux
- Démarche créatrice de flux, de buzz et d’identité communautaire
- Développement de la e-réputation produit
Les - :
- Ne remplace pas un accompagnateur shopping physique comme une bonne amie
- Attention aux mauvaises réputations et/ou au buzz négatif
- Les marques peuvent tricher et « liker » leurs propres articles
Dans ma tête de marketeuse-rêveuse :
Je suis
partagée…
D’une
part je trouve cet outil super : c’est innovant, tendance, communautaire
et inédit ! Je me dis que ce serait sympa de pouvoir partager une
trouvaille mode avec mes amies Facebook ! J’espère voir bientôt des
étiquettes interactives, par exemple pour l’équipement électro-ménager – avec la
possibilité de consulter des avis de consommateurs.
Autre point positif à mon avis, peut être qu'avoir une "côte" chiffrée en temps réel de chaque article permettra des ajustements pour optimiser ses chances de ventes : ajustement du prix, déplacement, mise ne valeur du produit, visibilité... Bref, ces cintres Facebook m'apparaissent comme de fabuleux outils de veille.
D’autre
part, je me dis que l’e-réputation des vêtements peut donner lieu à beaucoup de
dérives. Difficile de ne pas penser que ce type d’initiative favorise la « moutonisation »
des consommateurs, par ce barbarisme, j’entends la standardisation des choix et
donc du look. Cependant, soyons réaliste, cette standardisation a déjà lieu…
Personnellement,
à choisir entre deux fringues, je plébisciterai plutôt le moins liké, histoire
de me donner l’illusion que personne d’autre ne le portera…
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