Monoprix fait toujours plus fort


 Toujours sur un rythme effréné, Monoprix clôt l’année 2011 avec une nouvelle application (et oui, encore une !) dédiée aux services cette fois-ci et qué s’appelerio « Monoprix et moi » !

Pour rappel :


L’enseigne Monoprix est détenue à 50 % par le groupe Casino et à 50 % par le groupe Galeries Lafayette et qui compte aujourd’hui plus de 300 magasins

L’année 2011 fut intense pour le groupe qui en plus de revoir totalement son image et sa communication institutionnelle, a également retravaillé toute la stratégie marketing de ses MDD, son merchandising et ses innovations

L’idée :

  • Gratuite
  • Aider les clients à faire leurs courses
  • Huit rubriques : 
    • Mon espace informations et avantages liés à la carte de fidélité du client (solde de points, informations personnelles...)
    • Ma liste de course 
      • permet de sélectionner des produits parmi les "Miniprix"
      • rentrer manuellement le nom des produits 
      • scanner les codes barres d'articles pour remplir son caddie virtuel 
        • et se l’envoyer par mail plus tard 
    • "Mon Monoprix à proximité"
      • pour trouver le magasin le plus proche...
      • ses horaires et coordonnées 
    • "Contactez-nous" 
      • pour joindre facilement le service client  
    • « Offres du moment » 
      •  pour les réductions du jour 
    • « promotions produits » 
    • « magazines » 
      • pour les actualités de l’enseigne
    •  « Ma Carte Menu dailymonop »
      •  permet d’enregistrer les menus consommes afin de bénéficier d’un menu offert au bout de 10


Les + :

  • Téléchargeable depuis toutes les plates-formes : AppStore, Blackberry App World, Android Market, Nokia Store et Samsung Apps
  • Services innovants


Les - :

  • Trop d’applications Monoprix sur mon smartphone : il faut arrêter maintenant ! 


Dans ma tête de marketeuse-rêveuse :


On n’arrête plus Monoprix ! L’enseigne va toujours plus loin dans la construction d’une intimité entre la marque et ses clients.

J’espère que d’ici peu l’application Monoprix et moi sera reliée à Monoprix courses, voire qu’elles constitueront une seule et même application !

Peut-être aussi peux-t-on imaginer des réductions et offres spéciales sur les produits les plus achetés… Ou un service qui permettrait de faire des « achats dépannage – sortie de bureau » mais de ne les payer qu’en une fois, par exemple en fin de mois… 


Pour en savoir + :



Soirée Pyjama chez Ikéa



L’enseigne a tiré au sort 100 de ses fans Facebook et les a conviés à venir passer une nuit dans un de ses stores anglais à Lakeside.

Pour rappel :

Le groupe néerlandais Ikea, spécialiste de la vente de meubles en kit, est aujourd’hui présent dans 26 pays et compte 286 magasins.

                                                                                              
Considéré par beaucoup comme le pionnier de la notion de shopping experience, le groupe fêtera ses 30 ans en 2012.


L’idée : 

  • Tirage au sort de 100 fans de la page Facebook intitulé : « I wanna have a sleepover in Ikea »
  • Un programme digne des meilleures soirées pyjama :
    • Film à la télévision
    • séance de manucure
    •  massage
    •  chocolat chaud
  • Présence d’une guest star : Sam Faiers, la star de la série anglaise "The Only Way is Essex", venue raconter une histoire aux invités avant qu'ils ne s'endorment...
  • Goodies exclusifs


A noter :
Ikéa avait déjà réalisé cette opération en 2007  à Oslo.

Dispositif de comm’:

  • Reseaux sociaux
  • Communication in store
  • Campagne web
  • Presse

Les + :

  • Opération de marketing relationnel inédite 
  • Evènement qui renforce le lien affectif marque-client 
  • Travail de la fidélité/notoriété sur la zone de chalandise
  • Buzz

Les - :

  • Evènement qui pourrait avoir plus d'ampleur

Dans ma tête de marketeuse-rêveuse :

On ne cesse de l’écrire, de la dire, de le lire : il faut remercier ses fans Facebook ! Et bien : c’est chose faite pour Ikea qui a réalisé le fantasme de 100 de ses fans en les invitant à passer une nuit dans l’un de ses magasins ! Et qui n’a pas rêvé d’être enfermé dans un magasin  le temps d’une nuit ? Bon, certes, être enfermé dans un centre commercial ou un hypermarché est plus sympa dans le sens où il y a à manger et à boire, mais dans un Ikea aussi !!!!!
Je rêve que et évènement soit organisée dans tous les Ikea du monde, la même nuit, et qu’elle fasse l’objet d’une opération d’envergure internationale, genre : "La nuit Ikéa ". Puisqu’elle fasse l’objet d’un rendez-vous annuel !

Le film :



Pour en savoir + :

http://www.energie-kreative.fr/2012/01/17/une-soiree-pyjama-ikea/

Shopping what ? Shopping wall !



La presse professionnelle n’a de yeux que pour ça ces derniers temps : le « shopping wall » !
Car, amis Marketeurs, nous parlons là d’un buzz mondial !!!!
Mais qu’est-ce que c’est ? Comment ça marche ? A quoi ça sert ? Est-ce vraiment rentable ? Peut-on espérer en voir bientôt en France ?



Pour rappel :

Tout a commencé sur le net, lorsqu’une vidéo a fait l’effet d’une bombe : en Corée du sud, il est possible de faire ses courses depuis le métro via des QRcodes… L’idée a subit l’effet boule de neige et a débarqué en Europe :
  • A Londres, avec l’enseigne Ocado
  • HMV mobile ou encore Toys’r us en Grande Bretagne toujours


L’idée :

Reproduire des rayons de produits sur des grandes affiches dans des lieux publics d’attente
Les produits ont chacun un QR code qui permet de remplir un caddie virtuel et ainsi de passer commande au point de vente concerné

Les chiffres Tesco après 3 mois de fonctionnement :
  • Ventes en ligne: + 130%
  • Nombre de clients e-commerce : +76%
  • Application téléchargée 600 000 fois  




Dans ma tête de marketeuse-rêveuse :


C’est novateur, technologique et ludique, donc je suis séduite ! J’ai hâte de voir ce principe débarquer en France juste pour le tester…
Avec les prix de l’immobilier, les modes de consommations et le comportement du consommateur, je pense qu’en théorie, le concept trouvera sa place dans le paysage commercial Parisien.

Cependant, le succès du distributeur Coréen tient aussi et surtout au fait que là-bas, la notion de gain de temps est primordiale voire oppressante. De même, les Coréens sont de gros utilisateurs d’applications smartphones. L’utilisation des QRcodes est ancrée dans les habitudes des consommateurs qui adorent flashé à tout va. En France, reconnaissons-le, les QR codes ont encore des difficultés à trouver leur place.



Le film :




Pour en savoir + :


Eurekakids enfin en France



Cette semaine, le Centre Commercial du Millénaire a accueilli un nouveau concept de boutique de jeux et jouets éducatifs : Eurekakids.

Pour rappel :


Le Centre Commercial du Millénaire, a ouvert en avril dernier. Fruit d’une collaboration entre Klépierre et Icade, il est l’aboutissement du plus gros projet immobilier commercial en région parisienne de ces 10 dernières années et compte 140 boutiques.

Eurekakids est un enseigne espagnole créee il y a 10 ans et qui compte aujourd’hui plus de 300 boutiques


L’idée :

  • Proposer des jouets à la fois, éducatifs et éthiques
  • Pour les enfants de 0 à 12 ans
  • Objets de décoration
  • Articles de puériculture


Les chiffres :

  • 150m²
  • 2 autres ouvertures prévues d’ici la fin de l’année : Centre Commercial Quais d'Ivry à Ivry-sur-Seine (94), et à Saint-Orens-de-Gameville près de Toulouse (31).


Les +:

  • Concept innovant
  • Vient en complément de l’enseigne Toys R Us et fait du Centre Commercial du Millénaire une destination idéale pour le shopping de Noel
  • Emplacement plutôt cohérent dans le centre


Les - :

  • Cher
  • Manque de théâtralisation, d'originalité en boutique


Dans ma tête de marketeuse-rêveuse :

Cette nouvelle enseigne est pour le coup vraiment inédite en France et cela fait du bien.
La boutique est très agréable même si je dois reconnaitre que je m’attendais à mieux encore. J’espérai vraiment vivre une expérience ludique depuis le seuil de la boutique jusqu’au paiement en caisse.

En effet, j’entendais parler de la venue imminente du paradis des enfants et pour tout vous dire, j’ai plus vu le paradis des parents. Car reconnaissons-le, seuls eux peuvent vraiment comprendre les valeurs véhiculées par la marque… Mais bon, après tout, n’est-ce pas eux qui tiennent le porte-monnaie. D’ailleurs, j’y ai fait des achats !

Pour en savoir + :


Id group aurait les clés du paradis pour enfants ?



ID Group a présenté le 12 octobre dernier, son nouveau concept de store : Id Kids, dont le principe est de  réunir sous un même toit toutes ses marques dédiés à l’univers de l’enfant.

Pour rappel :

ID Group, c’est 1 160 magasins dans 169 pays. Ses marques propres vous les connaissez : Obaïbi, Okaïdi, Oxybul, Jacadi et Eveil & Jeux ou Vibel.

L’idée :

  • Marketing expérientiel très poussé
  • Espaces ludique : 
    • parcours aventure
    • Innovation : 
    • présence du digital 
      • jeux vidéo, 
      • Magixc Mirror 
        • vitrine interactive 
        • projette l'enfant dans un monde imaginaire où il peut par exemple se déguiser
  • Possibilité d’organiser des anniversaires


Les + :

  • Dans le principe : initiative inédite
  • Le coté ludique et technologique du concept


Les - :

  • Dans la pratique, espérons qu’ils se démarquent de Toys r Us


Dans ma tête de marketeuse-rêveuse :

Je rêve d’une enseigne qui propose une garderie haut de gamme pour les clients de boutiques : et je dois dire que les espaces pensés par ID Group me séduisent… Bien que je ne suis ni maman ni enfant (quoique ?).

J'espère également que les conseillers /vendeurs seront des animateurs (BAFA en poche). 

Je me prends aussi à rêver que nous, adultes, pourrions y trouver notre plaisir comme les enfants, avec pourquoi-pas un espace conçus pour les grands, afin qu'ils se prennent pour des "petits"... Ca y est la folie a fini par me rattraper !

J’attends de visiter moi-même ce nouveau concept store qui devrait débarquer courant 2012 aux quatre coins de la France.

Pour en savoir + :



Le 29 septembre dernier, Hollister a ouvert sa première boutique au sein du Centre Commercial Carré Sénart (77)

Pour rappel :

Carré Sénart est un centre commercial incontournable du paysage commercial de l’ile de France. Ouvert en 2002, il compte aujourd’hui 130 boutiques sur 65 000 m² et est détenu par la société Unibail-Rodamco qui a mit à sa tête Véronique Margerie.
Hollister appartient à la chaine de prêt-à-porter Abercrombie&Fitch. Une seconde boutique est prévue d’ici peu au sein du Centre Commercial Vélizy 2, suivi de plusieurs autres en province.


L’idée :

L’enseigne a un positionnement jeune et fait parler d’elle pour son marketing in-store agressif. 
En effet, en plus de se doter d’une ambiance musicale très forte et d’un parfum reconnaissable à des kilomètres à la ronde, les magasins Abercrombie&Fitch postent, à l’entrée de ses magasins, de jeunes hommes en petite tenue, castés pour leur physique avantageux.

Les chiffres :

  • surface de 800 m2
  • 160 étudiants embauchés à l’ouverture


Les + :

  • Architecture et design intérieur très réussis
    • écrans plats diffusant images de plages californiennes
    • musique ambiante festive et dansante
    • lumières tamisées
  • Jeunes hommes à l’entrée (évidemment)
  • Humour et dérision :
    • les hôtes avaient de la crème solaire sur le nez
    • Accueil des clients en mode américain : « What’sup ! » ou encore « Welcome to Hollister ! »


Les - :

Attendez : ça va venir …


Dans ma tête de marketeuse-rêveuse :

Je me souviens la première fois où j’ai entendu parler des stores Abercrombie&Fitch… 
Quelques amies revenaient d’un de leur premier voyage aux Etats-Unis et le meilleur souvenir de visite n’était non pas la statue de la Liberté ou Manhattan… Non, c’était le magasin « AberCrombie&Fitch »
Pour mon cas, j’ai découvert ce concept à Londres quelques temps après…. Et, évidemment, j’ai adhéré ! 
Et comment –en tant que marketeuse- ne pas adhérer à cet effort de théâtralisation, au marketing in-store pensé dans les moindres détails ?

C’est culotté, drôle, fun, agressif…

Amis marketeurs, les stores Abercrombie&Fitch, et maintenant Hollister, sont une vraie source d’inspiration. Si vous n’y avez jamais mis les pieds, vous vous devez y remédier !

Pour en savoir + :

Lancement de l'application Monoprix Course


Monoprix vous propose de faire vos courses depuis votre Smartphone grâce à l’application « Monoprix Course ».

Pour rappel :


L’enseigne Monoprix est détenue à moitié par le groupe Casino et à moitié par les Galeries Lafayette. Il s’agit d’une enseigne de centre ville qui compte aujourd’hui plus de 300 points de vente.

L’idée :

  • Application gratuite
  • 12 000 références
  • Livraison à domicile ou en magasin dans les 4 heures
  • Paiement en ligne
  • Possibilité de cumuler des S’miles

Les + :

  • Application intuitive et facile d’utilisation
  • Possibilité de constituer son panier d’achat en plusieurs fois
  • Interface très agréable
  • Livraison possible entre 20h00 et 21h00
  • L’option tranquillité, pratique si le produit que vous aviez commandé est en rupture, l’équipe de Monoprix la remplace par un équivalent 

Les - :

  • Encore trop peu de références
  • Assez cher
  • Ne concerne que Paris et sa région pour le moment
  • L’option tranquillité qui est activée par défaut et peut donner lieu à de mauvaises surprises


Dans ma tête de marketeuse-rêveuse :

Je trouve que cette application est une excellente idée, d’ailleurs j’en suis déjà adepte !
Cependant et encore une fois, la communication autour de ce nouveau service me parait un peu trop légère.
J’aurai aimé, en tant que cliente fidèle de Monop, pouvoir bénéficier d’un avantage promotionnel et comme le pratique Ooshop (Livraison à domicile Carrefour) d’échantillons gratuits parce que j’adore les cadeaux…

Le film :


Film ajouté le 02/02/12

Pour en savoir + :


EN BREF :




-0,6%

C'est la baisse du pouvoir d'achat des ménages français observée en un an selon 
l'Institut National de la Consommation (INC)


Soldes d’été 2011 : … no comment



Bilan plus que mitigé pour les soldes d’été 2011 ….

Impression de déjà vu, de répétitions... On a déjà entendu le texte et on connait la chanson :
Le e-commerce a vécu une progression incroyable, le textile est en chute libre, les petits commerçants souffrent !

Les chiffres soldes été 2011 :

  • E-commerce : + 19%
  • Boutiques de mode indépendantes : entre – 6% et – 10% de chiffre d’affaires (source FNH Fédération Française de l’habillement)
  • 43% des commerçants Parisiens interrogés affirment que leur chiffre d’affaire sur la période des soldes n’a pas dépassé de plus de 10% leur chiffre d’affaire hors période soldes (source CCI de Paris)

Et de nouveau : des excuses qui sentent le réchauffé, et que les dirigeants semblent refuser d’entendre….



Alors au choix :


Excuse n°1 : c’est la faute à la météo.

Cette année, le temps fut catastrophique et même s’il faut visiblement en prendre l’habitude dorénavant, nos clients ne trouvent pas leur bonheur parmi les sandales, maillots de bain, produits de camping/pique-nique !!!
Cependant, si chez vous, le temps était ensoleillé, vous disposez de l’explication inverse…

« Hum, hum (raclement de gorge) ahlalala !!!!! il fait tellement beau !!! Qui aurait envie de s’enfermer dans un magasin ? »

Ultime discours  mettant au pilori le soleil : « il a fait tellement beau les mois précédents que les gens ont déjà tout acheté »

Bon : c’est pas faux : besoins moins gros + stocks moins gros aussi = mauvaise soldes… Mais lorsque nous avons VRAIMENT besoin d’un produit : attendons-nous les soldes pour l’acheter ?

Bref, tout ça pour dire que la météo, elle s’en fout des soldes !

Excuse n°2 : les soldes, cette année c’est mal tombé !

C’est vrai que le cru été 2011 a commencé dernière semaine de juin (pour la plupart), c’est-à-dire en fin de mois, LA semaine par excellence ou ni nous, ni nos clients n’avons plus d’argent !

Cependant, rappelons-nous que les soldes d’été 2010 avaient nourri notre mécontentement car commencées première semaine de juillet (pour la plupart) : période à laquelle une partie de nos clients avaient déjà pris la poudre d’escampette direction les vacances.

Bref, il faudra s’y faire : les soldes d’été tombent toujours mal !

Reconnaissons aux DDS (décideurs de dates des soldes)  la volonté de trouver le meilleur compromis entre fin du mois / début de vacances scolaires…

Même si ces changements d’une année sur l’autre faussent diaboliquement nos comparatifs de volumes des ventes / chiffres d’affaires mensuels.

Excuse n°3 : C’est la faute … à la crise !

Morosité quand tu nous tiens !!!! Qui n’a pas entendu ce discours (ou ne la pas tenu) :

"Nooooonnnnnn, maiiiiiiiis , les gens, y voient tellement de trucs déprimants à la télé et tout, que forcément, ils ont peur…. Ils dépensent plus !" 

« A force d’entendre qu’il n’y a plus d’argent, bah, ca fait genre comme la méthode Couet : on est persuadé de plus en avoir ! »
(J’en fais trop ?)

Excuse n°4 : trop de soldes tue les soldes !

Entre les soldes flottants, les remises, promotions temporaires, rabais pour les plus fidèles, les offres 2 pour le prix d’un et j’en passe , il faut reconnaître que les soldes saisonnières ont de moins en moins d’impact dans l’esprit de nos clients.

Jadis…. Les soldes c’était LA période petits prix et bonnes affaires ! 
On se ruait dans les magasins, on faisait le pied de grue le premier matin des soldes devant notre boutique préférée, on se battait avec la blondasse qui avait pris le dernier 38….

Aujourd’hui : les bonnes affaires c’est tous les jours ! 
Preuve à l’appui : faites un tour un jour dans un centre commercial hors période de soldes et amusez-vous à compter le nombre de boutique qui proposent soldes/remises/rabais ou autre offre promotionnelle : je peux vous garantir que plus de la moitié des magasins seront concernées.

Bref : tenons-nous la main et prenons ensemble la réalité en pleine face… Les « gens » ne dépensent plus chez nous, ça ne veut pas dire qu’ils ne dépensent pas ailleurs… 
Au hasard, je dirai sur les sites de e-commerce ! 
Et les chiffres parlent : + 19% sur la période des soldes 2011 alors que les commerces de textile avec pignon sur rue accusent une baisse de chiffre d’affaires entre 6 et 10 % sur la même période !!!

Alors vous allez me répondre : 
«  oui mais quand on y réfléchit, ca revient moins cher d’acheter sur internet parce que y’ a pas besoin d’essence pour se déplacer et qu’en plus souvent les prix sont plus bas ! Et puis : on peut rester chez soi, confortablement lové dans son fauteuil avec un bon café… c’est quand même super confortable ! »
Ok. J’admets, là il y a de l’argument…

D’abord, sachez que visiblement l’aspect financier du au déplacement en voiture ne décourage pas nos clients, et pour preuve : les centres commerciaux affichent une fréquentation moyenne en hausse (+1.3%) sur la période des soldes d’été 2011.

Deuxio, étant moi-même -je le confesse- une fervente e-shoppeuse, je peux vous dire que bien souvent mes achats me reviennent tout aussi cher que si je les avais acheté en boutique. En effet, bien souvent, si vous rajoutez les frais de livraison : la facture gonfle de manière conséquente, de plus un commerce propose souvent des rabais, promotions exclusives voire lorsqu’on y fait beaucoup d’achat, les commerçants un rabais sur la quantité achetée. Bref : beaucoup d’idées perçues  que malheureusement nos clients ont aussi dans leurs cranes.

Enfin, et concernant l’aspect confortable : il ne tient qu’à nous, marketeurs, de travailler notre accueil client afin que sa visite soit associé au plaisir et à l’hédonisme.
Alors réjouissons-nous amis marketeurs : nous avons de belles pistes de travail et  encore de beaux défis à relever car rien n’est impossible. Creusons-nous la tête et communiquons, accueillons, fidélisons pour que les soldes d’été remplissent nos points de vente et nos tiroirs caisse !   ;-)